D’où venons-nous et où nous allons ?

Voici un message que j’ai préparé pour le lundi 26 décembre, c’est à l’occasion de la semaine de prière dans notre église. Dans notre église locale, on demande à des familles de participer pendant cette semaine du 26 au 30 décembre. Les familles conduiront le culte, c’est dire qu’elles s’organiseront de A à Z pour le service liturgique. On a vécu déjà 2 belles soirées animées par les familles. Et je loue Dieu pour cela car Il est grand et tient ses promesses pour des générations en générations.
Les passages sur lesquels je me suis basé : Jn 8.12-16 et Lc.2.15-20; Ps.146.8 et Eph.1.18.

Dans le passage de Jn 8. Au verset 14b. Jésus répond aux pharisiens : « Je sais d’où je venu, et je sais où je vais. Dans ce verset où l’adverbe « Où » désigne un lieu. Jésus savait d’où il venait, et aussi où il allait. Dans notre pays, s’il y a du mal-être chez nos jeunes c’est qu’ils ont du mal à dire d’où ils viennent. Il y a là crise d’identité, et ce qu’il va les conduire à la délinquance. Et, je ne vise pas uniquement les jeunes, aussi de grandes personnes, on ne sait pas d’où on vient. Et même spirituellement parlant, à nous chrétiens, d’où venons-nous et où allons-nous ? A- t-on trouvé notre objectif sur terre ?
A lecture de ces passages et versets j’aimerai vous partager et développer avec vous 3 points qui montrerons comment savoir d’où nous venons et savoir où nous allons ?
1. La première des choses c’est que Dieu a envoyé son Fils et, Il est la Lumière qui nous donne la vie. Et nous aussi, enfants de Dieu nous sommes aussi envoyés.
2. La deuxième, nous ne devons pas raisonner selon la chair mais nous laisser transformer par cette lumière pour être guidé dans notre vie ici-bas.
3. La troisième chose, Jésus a su parfaitement où il allait. Et nous, nous pouvons savoir où nous allons si nous le suivons lui la Lumière et le Chemin.
Et après ses 3 points j’en conclurai en faisant récapitulatif.

1. Des années avant la venue de l’enfant sauveur et Christ (oint de l’Eternel), c’était déjà annoncé par les prophètes.
« Es.11.1. Puis un rameau poussera de la souche d’Isaïe, un rejeton de ses racines portera du fruit. »
L’Ange annonce aux bergers effrayés Lc 2.11 «…aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur qui est le Messie, le Seigneur. »
Ce fut une grande joie pour le peuple d’Israël, un messie tant attendu. Enfin, le grand jour est arrivé un grand soulagement pour ce peuple. En tout cas pour notre passage, les bergers sont heureux, ça passent vite. Ils reçoivent la nouvelle de l’Ange, se concertent entre eux et se dépêchent de se rendre dans cet étable où se trouve le petit-enfant et ses parents.
Jésus savait d’où il venait, qui il était, Fils de Dieu, Messie (Sauveur) et le Christ (Oint de l’Eternel). A l’écoute des bergers, sa mère Marie retenait tout ce qu’ils disaient et repassaient dans son cœur.
Dans le second texte, Jésus en répliquant aux pharisiens, dit que son jugement est vrai, car il est n’est pas seul, Dieu est avec Lui, celui qui l’a envoyé.
Jésus savait d’où il venait. Nous aussi devions savoir, que nous avons été créés à l’image de Dieu, et nous sommes les créatures de notre Dieu, créés par la Parole. Nous devons aussi briller comme la lumière dans ce monde et témoigner de ce que Jésus a fait pour nous afin de donner la Vie aux autres.

2. A travers ces deux passages deux attitudes se présentent à nos yeux. Il a ceux qui ont accepté Jésus comme la lumière de ce monde et les autres qui ne l’ont pas fait. Le camp des Bergers et le camp des Pharisiens. Laquelle de ses attitudes devrions-nous prendre ? Bien sûr celle des bergers.
Les bergers qui faisant partie de la classe populaire, n’ont pas fait de grandes études. Et ses pharisiens qui eux au contraire dans la classe de la « noblesse », savent lire et écrire, ont étudié les écritures. Mais contrairement à ses derniers, les bergers ont accepté la venue de cette « lumière », et comme Jésus dit dans ce passage de Jn 8.12 :
« La lumière du monde, c’est moi. Si quelqu’un me suit, il ne marchera pas dans la nuit, mais il aura la lumière qui donne la vie. »
Pasteur Jean COILLOT, disait le soir du réveillon, la période de la nativité s’est produite dans la nuit, dans un contexte ténébreux et Jésus est cette « Lumière » venue dans notre monde. Notre cœur est comme cette mangeoire, un cœur si sombre où il nous faudrait laisser cette enfant-lumière se poser dans notre cœur.
Chaque culte du dimanche ou d’autres événements comme l’évangélisation, il est prêché qu’il faudrait accepter Jésus comme son Sauveur. Et travers mon message de ce soir, je voudrais vous inviter à choisir la même attitude que ses bergers. Ils ont accepté le message de l’Ange, sans se poser de questions aussitôt se sont rendus vers cette Lumière dans cette étable. Ils ont témoigné de ce qu’ils ont reçu de l’Ange et sont repartis en glorifions le Seigneur. Ils ont reconnu cette Lumière venue du Ciel, annoncé par les prophètes, et l’ont accepté dans leur cœur.

3. Les premiers points développés précédemment, c’est qu’on reconnait Jésus d’où il venait. Et pour reconnaître cela, il faut l’accepter lui la lumière dans notre cœur. On pourra aussi comprendre où il allait. Jésus disant qu’il savait où il allait, c’est qu’il prenait la direction de la Croix. Il est le Messie, envoyé de Dieu, et pas pour libérer le peuple d’Israël de l’oppression mais plus encore, libérer l’humanité tout entière du péché, et donc par sa mort lui donner la vie éternelle. Même plus le sacrifice d’un animal ne fut acceptable pour Dieu pour la rémission de nos péchés, mais seul le sacrifice de son Fils Unique était reconnu à ses yeux.
Ses pharisiens, comme d’autres de l’époque de Jésus, ne pouvaient pas croire qu’un homme simple né à Bethléem (que pouvait-il venir de bon de là-bas ?), fils de charpentier serait leur Messie. Un Messie qui est monté sur le dos d’un ânon lors de la fête des rameaux. Ils attendaient un Messie plus fort, les libérant de la colonisation romaine, un Messie sur un grand cheval blanc, en armure et épée et conduisant leur peuple Juif à la victoire. Ce ne fut pas du tout ça, Dieu planifie autrement les choses pour le salut de l’humanité : 1 Co.1 27 : Non ! Dieu a choisi ce que le monde considère comme une folie pour confondre les « sages », et il a choisi ce qui est faible pour couvrir de honte les puissants.
Je ne vais pas m’étendre plus, Jésus savait où il allait. Et pour savoir à notre tour où nous allons nous devons le suivre, lui cette lumière, luis notre Chemin. L’apôtre Paul plus tard prie ainsi pour les Ephésiens ch.1 :
8Je lui demande d’ouvrir les yeux de votre intelligence. Ainsi, vous pourrez connaître l’espérance qu’il vous a donnée en vous appelant. Vous connaîtrez la richesse magnifique des biens qu’il donne à ceux qui lui appartiennent.
Si nous avons répondu à son appel, nous avons cette belle espérance de se retrouver avec Lui et ainsi qu’avec nos autres frères et sœurs en Christ qui nous ont déjà quitté. Par conséquent, à son appel, nous avons chacun à chacune une mission à accomplir sur cette terre, tout en prenant l’exemple de tous les saints qui nous ont précédés, qui sont avec nous et surtout le plus bel exemple Jésus qui notre chemin et lumière.

Conclusion :
Mon message a été préparé dans la précipitation, j’avais peu de temps à le préparer. Par conséquent, je vous invite à méditer encore à la maison ces passages donné pour aujourd’hui. Je lance aussi l’invitation à faire des lectures sur ce que vraiment Noël pour un chrétien. Et quand on a du mal à saisir la vraie signification, demandé aux serviteurs de Dieu de vous éclairer sur le passage concernant la nativité. Où sinon, par exemple, si vous avez internet à la maison prenez un temps de faire des recherches sur différents supports audio, écrits, audio-visuel…
Si je récapitule brièvement. Premièrement, Jésus savait qui il est, d’où il venait. Les écrits prophétiques… Nous aussi nous savons, avons été créés par la Parole, Jésus.
Secondo, on le reconnaît d’où on vient et où on part que si et seulement si nous avons accepté cette Lumière (chemin).
Tres, Jésus savait parfaitement le pourquoi de sa venue, sauver l’humanité. Nous aussi avons une mission, suivre le chemin qui est Jésus.
En espérant que le peu que j’ai apporté pourra vous encourager à savoir d’où vous venait et où vous allait.

Bientôt on tourne la page 2016

Ma femme et moi de retour de Newere. Nous vivons le semaine de prière dans notre église locale en ce moment jusqu’au 31 décembre, et dire au revoir à l’an 2016. Cette année 2016 restera à jamais gravée dans mon cœur. Pour cette année fut celle de mon mariage, un projet qui s’est réalisé avec succès en fin d’année, le 21 octobre. Un mois et 8 jours plus tard, le 29 novembre, mon père, celui qui a été le principal moteur à la réalisation de mon mariage s’en est allé auprès de notre Dieu, qui l’a rappelé à Lui. Ce fut une grande tristesse pour moi, ne m’y attendant pas à ce décès. Mon père me disait qu’il allait me donner des cours bibliques et que par la suite de penser à intégrer l’équipe d’enseignants de la Faculté Libre de l’Enseignement Biblique. Je voulais tellement faire chemin avec lui, mais Dieu l’a rappelé avant. J’ai prié Dieu par la suite d’accepté son “départ”, merci Seigneur car il me relève doucement et en son temps. Et je continue pour cette année, mes parents avaient fêté leur noce d’Or, et ça j’étais heureux pour eux. Mon père a pu se rendre sur son île Iaaï lors de la Fête de la Parole. Oui, cette année restera inoubliable. On a fêté les 30 ans de l’Association des Amis et même temps les 20 ans de la construction de l’église de Newere. A l’échelle du pays, au sein de l’Eglise Evangélique Libre, il y a eu le pardon le 9 juillet. Il est demandé que le 9 juillet de chaque année devient une journée de commémoration pour l’ église. Il s’est tellement passé des choses lors de cette année. Et pour finir, mon père avait eu ses 40 ans de ministère pastorale dans l’église, je félicite encore son parcours. Je prie Dieu, pour qu’il y ait de la relève parmi ses enfants dans ce ministère de serviteur de Dieu.
Nicodemus