« Oui », est-ce facile de le dire ?(Part.1)

Je vais me marier le 21 octobre 2016. Je commençais à m’allonger pour la sieste mais une envie soudaine d’écrire. Cela va être à propos du mot « OUI », le mot difinitif qu’échange les nouveaux mariés et, « pour le meilleur et le pire » et « jusqu’à la mort nous sépare ». La première pensée qui m’est venue en voulant écrire cet article est celle de présenter ma femme, comment sommes-nous rencontrer d’où vient-elle ? Serait-il difficile pour moi de dire « oui » à cette femme ? Et, puisque nous mélanésiens d’origine Kanak nous vivons surtout en « nous » comparés aux occidentaux, la question pourrait dite ainsi : serait-il difficile pour nous de dire « oui » à la famille de la « future-mariée ». Après c’est vrai, ma future épouse n’est pas de mon île d’origine, elle n’est pas de ma génération, elle n’est pas de ma religion ? Beaucoup d « elle n’est pas » peuvent être listés. Sera-t-il difficile ce « OUI » ?

Allez, j’entre dans le vif du sujet. Ma future épouse s’appelle Marguerite Geue HALUATR, 27 ans, originaire de la tribu de Dreulu à Lifou. Elle est née d’une maman originaire de la tribu de Nang,  de la famille LEWENE. Pour information, à notre famille WAHEO, sa grand-mère maternelle, Pauline, nom de jeune fille MECIAGO, a grandi avec pépé Ipézé et mémé Essetra WAHEO à Wawiilu. J’ai su par cette grand-mère, qu’étant enfant elle avait amputé sans faire exprès le doit de papa Marecko W., à la rivière de la tribu de Waraï. Son père à ma future épouse se prénomme Halune, il est le chef du clan CÏDÏ du disdict de Gaïca. Tante Walitr Wangane, fait partie du même clan, pour résumer c’est ce clan qui referme les coutumes lors du mariage du grand-chef de Gaica, ZEOULA. Je ne pourrais vous dire plus sur ce sujet. ? Halune, mon beau-père a été élevé depuis enfant par sa grand-mère appelée Marguerite Geue, la mère de son père. Il a dit à sa mémé quand il était encore enfant, qu’il donnera ses prénoms à sa première fille. Plus tard, après qu’il ait eu son fils aîné, il eût une sa première fille qu’il donna le nom de sa grand-mère, Marguerite Geue.

Je venais de finir une formation dans l’animation de 8 mois en 2009. En début d’année 2010, j’ai commencé à mi-temps à travailler pour le service de sport de Nouméa. Ma responsable a pu me trouver une autre mi-temps dans la Caisse des Ecoles de cette même ville. Avant de quitter une école pour une autre école, des collègues surveillantes  de cantine me disaient que dans la prochaine école je rencontrerai l’âme sœur. Et c’est quelque chose que n’avait pas du tout pris au sérieux, pour moi, je me suis toujours dis que j’avais le « don du célibat ». Et au changement d’école, cela n’avait pas loupé, j’ai rencontré celle qui me sera destinée pour le « OUI ».

Marguerite était surpris à notre premier jour de rencontre que j’étais quelqu’un de direct. Avec tout un bombardement de questions à cette jeune qui venait tout juste de trouver le chemin de la vie active. Comment t’appelles-tu ? T’es d’où ?Tu habite où ? Est-ce que t’as déjà un p’tit copain ?..Elle me dira plus tard, et mais toi, t’es sans gêne d’être direct comme ça ?

Bon je ne vais pas vous assaillir avec de des tonnes de mots à lire, je continuerai d’écrire la suite. Et toujours avec la fameuse question : Est-ce que ça être facile de dire »OUI ».

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